Skip to content

L’esprit d’équipe: un modèle pour la société

© Alliance Presse
Les matches de football de la Coupe du monde 2006 en Allemagne vont captiver l'attention de milliards de gens de par le monde. Comment se fait-il que le football soit aussi universellement populaire?

Les matches de football de la Coupe du monde 2006 en Allemagne vont captiver l’attention de milliards de gens de par le monde. Comment se fait-il que le football soit aussi universellement populaire?

Mon explication : il est si naturel et accessible ! La plupart des enfants courent avec joie après un ballon dès qu’ils savent se tenir debout. De plus, le football est simple comme bonjour: il se résume à un terrain, deux camps et un ballon qui roule librement et doit être expédié dans le but.

La qualification de notre équipe nationale pour la Coupe du monde me réjouit énormément. Je me demande si elle n’est pas aussi un exemple positif et une leçon pour la société. Pour que la vie en commun soit préservée, il faut de la considération et du respect les uns pour les autres, ainsi qu’une bonne dose d’humilité.

En tant qu’entraîneur de l’équipe nationale, je considère que ces valeurs ont été un facteur déterminant dans notre qualification. La plupart des joueurs ont compris que pour affronter de grandes équipes, ils devaient laisser de côté leurs velléités personnelles au profit du collectif. C’est un renversement des valeurs. Un renversement que chacun doit vivre concrètement. D’un autre côté, il y a bien sûr une saine concurrence dans le groupe et elle permet de déterminer les joueurs qui vont entrer sur le terrain. Le défi fait partie de l’ambiance au sein de la Nati. C’est une nécessité.

La deuxième raison de notre participation à la phase finale de la Coupe du monde est l’excellent travail de fond accompli par les sociétés et les unions locales au niveau de la relève. Nous avons une équipe jeune et prometteuse. Sans ces talents qui ont été découverts et qui ont éclos, sans l’encadrement et les exigences élevées des clubs formateurs, nous n’en serions pas là.

Je me réjouis de cette grande fête du football à venir et j’espère partager cette joie avec vous. Personnellement, je souhaite que nous passions le premier tour. Si les joueurs jouent leur meilleur jeu, nous pouvons tout à fait atteindre ce but.

J’espère que la fête sera belle, remplie de moments palpitants et d’estime réciproque.

Köbi Kuhn,
entraîneur de l’équipe nationale suisse de football

Publicité