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Champions de la générosité

© Alliance Presse
Sondage exclusif. Le sondage exclusif commandé par «Quart d’heure pour l’essentiel» permet d’affirmer que les Suisses restent fidèles à leur réputation du pays donateur le plus généreux au monde. Décryptage du sondage et des motivations des donateurs

Dans le passé, l’Eglise chrétienne était considérée comme la source de la charité, de l’amour du prochain. Le sondage exclusif réalisé par l’institut de sondage GFZ Zurich pour le Quart d’heure pour l’essentiel révèle que cette perception, en recul, continue à influencer et à motiver la générosité individuelle. Plus de 61% des donateurs suisses estiment que leur générosité est d’une façon ou d’une autre l’expression de l’amour du prochain que l’on trouve dans la foi chrétienne.
En revanche, seule une petite minorité (5% des Suisses) se tournerait vers l’Eglise pour demander de l’aide en cas de besoin, l’individu préférant s’adresser à sa famille en cas de coup dur ou de difficultés : plus de la moitié de la population solliciterait l’entourage proche ! L’Etat ne vient qu’en seconde position comme source d’aide sollicitée (25%).

Les Suisses, champions de la générosité
La Suisse demeure un pays généreux. L’an dernier, en moyenne CHF 700.- ont été donnés par ménage, et le pourcentage de dons devrait être similaire cette année. Selon le sondage réalisé pour le Quart d’heure pour l’essentiel, 69% des personnes interrogées ont indiqué avoir fait un don à une association ou une ONG au cours des douze derniers mois.
Le sondage confirme que les femmes donnent davantage que les hommes, les aînés plus que les jeunes. Le niveau de formation joue aussi un rôle : 80% des gens au bénéfice d’une formation sont donateurs, contre 51% de ceux qui ont suivi une formation de base. De même, et pour cause, les personnes à haut revenu donnent plus que les bas salaires.
L’affiliation religieuse est un autre facteur déterminant. Les «sans confession» sont moins donateurs que les protestants ou les catholiques.

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(th/cw)

Le sondage a été réalisé par l’Institut GfS-Zurich sur un échantillon représentatif de la Suisse romande et de la Suisse allemande de 1007 personnes, du 23 octobre au 5 novembre

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