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Retrouvé vivant trois jours après son exécution

Incroyable, mais vrai: un condamné à mort a été retrouvé vivant, trois jours après son exécution. Récit troublant d'un fait divers qui a mis sens dessus dessous toute une région.
Christian Willi

Un activiste, accusé de complot, de troubles de l’ordre public et de blasphème a été mis à mort en marge d’un grand rassemblement religieux. Il aurait été vu vivant par ses proches. Les autorités démentent.

Marie M., une jeune femme qui accompagnait cet homme de son vivant, est revenue toute tremblante du cimetière. Elle témoigne : «Nous voulions aller nous recueillir sur sa tombe. La pierre tombale était déplacée et le cercueil vide. Tout à coup, j’ai entendu une voix qui m’appelait par mon nom : “Ne me cherche plus ! Je suis vivant !”. C’était lui !»

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D’autres personnes qui ont assisté à son exécution trois jours plus tôt ont également affirmé l’avoir vu ce matin. Il y a avait Pierre, un pêcheur, mais aussi un certain Thomas qui a observé les marques du supplice sur le corps de ce «ressuscité». En outre, 500 personnes déclarent l’avoir aperçu dans les rues de la ville.

Pour couper court aux rumeurs, la police et les autorités judiciaires ont rapidement publié un communiqué de presse, privilégiant la thèse de l’enlèvement : les partisans du condamné auraient pénétré dans le cimetière et emporté sa dépouille.

Qui était cet homme ?
Il s’appelait Jésus. Durant les trois dernières années de sa vie, il était devenu une personnalité religieuse incontournable, quoique marginale. Il a multiplié les conférences publiques sur le sens de la vie et sur la personne de Dieu. De nombreuses personnes l’ont suivi. Son thème favori, le «Royaume à venir», a donné à ses auditeurs l’espoir qu’ils allaient être délivrés des forces d’occupation romaines.

Au lieu d’un triomphe, sa vie s’est terminée sur l’échafaud. Mais son retour à la vie, trois jours après son exécution par crucifixion, a relancé toute l’affaire. Un culte s’est développé autour de sa personne : retrouvé vivant, il a déclaré que la mort était vaincue et que lui-même était maintenant tout-puissant. Il a donné comme mission à ses disciples d’apporter cette bonne nouvelle aux extrémités de la terre.

Ses amis ont été victimes de discriminations. Certains ont été arrêtés, emprisonnés et même exécutés. Par la suite, les communautés qu’ils ont formées sont devenues des Églises.

En cette période de Pâques, le message fort de ce condamné à mort, retrouvé vivant trois jours après son exécution, garde toute son actualité: «Celui qui croit en moi a la vie éternelle».

(cw)


Sondage: est-il vraiment ressuscité?

Près d’un Suisse sur trois croit en la résurrection physique du Christ. D’après le sondage MIS Trend, 55 % considèrent qu’elle n’a pas eu lieu, alors que 12 % affirment ne pas le savoir. On a davantage tendance à croire à la résurrection du Christ si on est Suisse allemand, catholique, âgé de 30 à 44 ans avec des enfants. Les plus incrédules sont les jeunes Romands.

62 % des sondés voient dans la résurrection du Christ un symbole d’espérance. Un peu moins d’un Suisse sur cinq considère qu’elle signifie le pardon des péchés et l’accès à la vie éternelle. Le sociologue Olivier Favre relève qu’un tiers des Suisses non seulement croient à l’existence de Dieu mais également à son intervention dans le cours de l’histoire. «Par rapport au discours scientifique dominant qui tend à exclure Dieu, cette réalité est très significative», ce d’autant plus qu’elle est partagée par toutes les classes d’âge.

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