L’argent était mon but

À la fin des années 90, Claudio Caçapa ressentait un vide en lui. «À cette époque, je faisais un peu n’importe quoi comme la plupart des jeunes», confie-t-il. Il était triste et angoissé.
C’est son ami Claudio Taffarel, ancien gardien de but de l’équipe du Brésil qui lui parle de Dieu et lui propose de venir avec lui dans une Église. «Il m’a dit qu’il voulait me présenter son meilleur ami, quelqu’un qui était rempli d’amour, qui avait donné sa vie pour moi et qui pourrait répondre à mes besoins». Claudio Caçapa y découvre une paix intérieure, la paix de Dieu. «J’étais entré avec un lourd fardeau et je suis ressorti libéré», précise-t-il.
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Lorsqu’il arrive à Lyon il y a cinq ans, il tombe sur José Edmilson, un autre évangélique. Ce dernier l’invite chez lui, puis dans l’Église qu’il fréquente. C’est à partir de là qu’il décide de s’engager «à 100% pour Dieu, qui peut changer ma vie» : «Aujourd’hui, j’ai une vie confortable, mais ce n’est rien en comparaison de la paix et la joie de Dieu. Ce sont mes vrais trésors. Avant, l’argent était mon but et j’ai vu où cela me conduisait…»
Claudio Caçapa n’hésite pas à parler de sa foi autour de lui. Plusieurs joueurs l’ont déjà suivi à l’Église: «Il leur arrive de m’interroger sur les différences entre catholiques et évangéliques. Je leur réponds que Dieu n’appelle pas à suivre une religion, mais à placer sa confiance en lui au travers de Jésus-Christ qui s’est sacrifié pour nous. Dieu est vivant. Il peut guérir et faire une multitude de prodiges, mais pour connaître cela, il faut mettre sa foi en lui. La chose la plus importante dans ma vie, ce n’est pas la pratique d’une religion, mais la relation avec Dieu.
(po)