Skip to content

Pâques pour les nuls

© istockphoto
Quel genre de yaourt voulez-vous? Fraise ou chocolat? Bio ou premier prix? Enrichi en protéines ou en vitamines? La multiplicité des choix même dans un tel cas est typique de notre société moderne. Nous aspirons à la simplicité. Juste pour être tranquille, juste pour être libre, juste pour avoir un peu de temps en famille. La réponse à toute question doit être simple, concise et rapide. La simplicité crée de l’ordre en mettant les choses en boîte. Tout ne peut cependant pas être mis en boîte. Pâques, par exemple. Pâques concerne Jésus. «Jésus n’était pas facile à comprendre, même en son temps. Il ne l’est pas aujourd’hui», écrit le théologien N.T. Wright dans son livre intitulé sobrement Jésus. Jésus ne pouvait pas être classé, il ne s’est pas laissé classer. Il n’entre pas dans la catégorie du «juste un homme» ou «purement divin». Même la mort n’a pu le retenir.

Quel genre de yaourt voulez-vous? Fraise ou chocolat? Bio ou premier prix? Enrichi en protéines ou en vitamines? La multiplicité des choix même dans un tel cas est typique de notre société moderne. Nous aspirons à la simplicité. Juste pour être tranquille, juste pour être libre, juste pour avoir un peu de temps en famille. La réponse à toute question doit être simple, concise et rapide. La simplicité crée de l’ordre en mettant les choses en boîte. Tout ne peut cependant pas être mis en boîte.
Pâques, par exemple. Pâques concerne Jésus. «Jésus n’était pas facile à comprendre, même en son temps. Il ne l’est pas aujourd’hui», écrit le théologien N.T. Wright dans son livre intitulé sobrement Jésus. Jésus ne pouvait pas être classé, il ne s’est pas laissé classer. Il n’entre pas dans la catégorie du «juste un homme» ou «purement divin». Même la mort n’a pu le retenir.

La première Pâques
Mais commençons par le début. Les origines de Pâques se situent au Moyen-Orient, dans la ville de Jérusalem. A l’époque, comme aujourd’hui, il y régnait une atmosphère tendue. Le pays était sous occupation romaine. Le peuple souffrait sous cette domination étrangère. Il aspirait à la liberté. Cette aspiration avait été nourrie par les écrits des prophètes d’Israël. Ceux-ci avaient promis un libérateur, un Messie qui viendrait délivrer son peuple. Ces prophéties étaient connues de tous. Or Jésus est entré dans cette poudrière d’oppression nationale et de désirs de rébellion entretenus par la prophétie. Il n’a pas désamorcé la situation. Il l’a plutôt exacerbée! Ses paroles et ses actions ont montré qu’il se considérait comme le Messie attendu (cf. Evangile de Matthieu 11, 1-6). Sa venue annonçait l’aube d’un temps nouveau, dans lequel le Dieu d’Israël reviendrait à son peuple et où sa royauté se dévoilerait au monde entier: le Royaume de Dieu.
Mais à quoi devait ressembler ce royaume? Les disciples de Jésus avaient à ce propos une vision simple et claire. Ils savaient ce que Jésus devait faire: chasser les Romains et régner sur Israël comme le roi juste.

Publicité

Jésus voulait davantage
Jésus ne s’intégrait cependant pas si facilement dans leur programme. Il a indiqué qu’il y avait une différence radicale entre leurs espoirs nationaux et la volonté divine. Il n’est pas venu pour vaincre les Romains et libérer Israël par la force. Au contraire, il s’est livré à la violence. Il s’est laissé crucifier, pour libérer Israël de la domination étrangère et pour racheter l’humanité entière de sa culpabilité, de son fardeau et des souffrances qui lui sont associées. Alors que les disciples voulaient simplement libérer leur pays, Jésus voulait davantage: que tous puissent être sauvés et trouver la paix.
On ne s’étonnera jamais assez du fait que Jésus a renoncé à la puissance et à la force d’un coup d’Etat et qu’il soit allé volontairement au-devant de la mort. Ce renoncement était et reste difficile à comprendre. Parmi ses disciples, Pierre en particulier a été déçu dans ses attentes. Il est évident que cette déception a joué un rôle dans son célèbre reniement.» On peut presque dérouler les réflexions ayant précédé cette déclaration: «Je pensais que nous allions libérer Israël des Romains. Or voilà qu’il se rend sans résistance. Je ne peux pas comprendre. Je ne veux pas comprendre! Je ne connais pas ce Jésus!» (cf. Matthieu 6,69-75). Le fait que Pierre et les disciples aient vécu la crucifixion comme un échec apparent est dû, en tout cas en partie, à leur vision simpliste des événements.

Le miracle de la résurrection
Quelques jours après la mort de Jésus, leur vision avait changé du tout au tout. Avec courage et détermination, ils n’ont plus simplement proclamé la libération d’Israël, mais Jésus comme le Sauveur ressuscité de tous les peuples. Un changement aussi radical ne peut être expliqué en termes humains. C’est un miracle enraciné dans le mystère de la résurrection.

Pâques aujourd’hui
Cette histoire me fait réfléchir sur ma propre vie. Ai-je une vision trop simple de Jésus ou des événements de ma propre existence? Mon expérience de l’Eglise ou des croyants m’autorise-t-elle à savoir qui est Dieu et comment il devrait agir? Athées ou croyants, nous ne sommes pas si différents des disciples de Jésus: nous avons des idées préconçues. En Occident, nous avons notre programme et nos agendas fermement sous contrôle – ou nous essayons de les avoir.
Pâques marque le début de cette quête de réussite. Une véritable alternative s’offre: là où nous ne pouvons pas répondre à nos propres exigences et à celles des autres, nous rencontrons l’amour guérissant de Dieu. Avec sa mort, Jésus s’identifie à notre souffrance. Il porte notre incapacité. Sa résurrection témoigne d’une puissance au-delà de nos possibles.
Avec cette puissance de résurrection divine, une nouvelle dimension entre dans notre vie. Une querelle ne doit pas signifier la fin d’une relation; le pardon et même la réconciliation sont possibles. Mon propre bien-être n’est plus le centre d’intérêt; je peux expérimenter combien il est satisfaisant de rendre les autres heureux. L’événement de Pâques montre que les échecs n’ont pas à être la fin. Souvent Dieu paraît œuvrer dans la rupture. Même la mort perd son terrible visage. Jésus a ouvert le chemin de la vie éternelle. Ainsi, Pâques nous rappelle que Jésus ne veut pas simplement nous faciliter la vie en nous aidant à atteindre nos propres objectifs. Il nous ouvre un regard beaucoup plus vaste et profond: sur le pardon, sur l’amour et sur un nouveau
départ. 

Christian Gafner


Jésus, peut-on se confier en lui?

Dieu m’aime
THEFOUR résument le message central de la Bible. La chose la plus importante que tu dois savoir est que Dieu t’aime parfaitement! Son amour pour toi est sans limites et sans conditions. Dieu t’a créé pour être dans une relation d’amour avec toi. Le plus grand désir de Dieu est que tu connaisses personnellement cet amour et que tu découvres le véritable sens de ta vie (La Bible, 1 Jean 4, 16; Psaume 16, 11).

Je vis sans Dieu
Pourtant, nous les humains, nous ne voyons pas l’amour de Dieu. Nous cherchons un sens et des résultats pour notre vie, mais nous ne cherchons pas Dieu. Nous n’avons pas confiance en lui et ne prenons pas au sérieux les limites qu’Il nous fixe. La Bible appelle cela: le péché. Celui-ci nous sépare de Dieu et influence négativement les relations entre les humains; il nous sépare de la vie telle que Dieu l’a prévue pour nous (Romains 3,23; Esaïe 59,2).

Jésus est mort pour moi
Malgré notre péché, Dieu nous a toujours aimés. Il est allé très loin pour nous montrer son amour. Dieu qui est sans défaut, a envoyé Jésus-Christ, son unique fils, sur la terre. A cause de nos choix nous méritons la mort. Mais en mourant sur une croix, Jésus a payé, à notre place les conséquences de notre péché. Jésus est mort; il est revenu à la vie. Il nous a réconciliés avec Dieu. Lorsque nous croyons en Jésus, nous expérimentons l’amour de Dieu et recevoir la vie éternelle (Jean 3,16; Pierre 3,18).

Je décide de suivre Jésus
Dieu a tout fait pour te montrer combien Il t’aime. Par Jésus-Christ, Il t’offre une vie pleine de sens. Tu as maintenant un choix à faire. Tu peux refuser ce cadeau pour la vie ou demander à Dieu de te pardonner de lui avoir tourné le dos et d’avoir dépassé ses limites. Ainsi tu peux décider de changer de vie et faire confiance à Jésus-Christ. Quel est ton choix? (Jean 1,12; Apocalypse 3,20). THEFOUR.COM

Pâques dans le monde

De la Pologne au Mexique, de la joie des orthodoxes au chemin de Croix des Mexicains, la Semaine Sainte prend des teintes bien différentes selon les traditions.

Publicité