People: Qu’est-ce qu’un jour de fête?
«Pour moi, un jour heureux est un jour passé avec des gens qu’on aime. Noël fait-il partie de ces jours heureux ?
C’est possible, mais ce n’est pas un jour auquel j’accorde une importance particulière.
Ce n’est pas une fête qui a du sens pour moi. Chaque jour peut être un jour heureux, sans qu’il y ait nécessairement besoin d’y avoir une fête. La seule condition, c’est de voir des gens qu’on aime.»
Joël Dicker, romancier
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«Un jour de fête est un jour magique, hors du temps, avec des échanges et de la chaleur. C’est un jour partagé entre proches, où l’on nourrit nos liens.
Parmi les fêtes marquantes, j’aime bien Noël. Chaque année, je retrouve l’effervescence de l’enfance, la réjouissance de partager rires et petits plats, la joie de se réunir et de se souder, le temps d’une soirée. »
Liza Mazzone, benjamine du nouveau Parlement suisse et présidente des Verts genevois
«Pour moi, c’est un jour de fête quand tous les enfants et ma petite-fille sont là ! Une fête qui reste gravée dans ma mémoire est Pâques 2010, car je me suis fait baptiser. Cela a été une cérémonie très forte, après deux ans de catéchisme.
Dieu a-t-il sa place dans la fête ? Oui, j’ai toujours un merci envers lui, pour mes enfants qui sont bien là, vivants, parce qu’on a à manger sur la table, etc. J’en suis reconnaissante.»
Claude-Inga Barbey, comédienne
«Lors d’un “happy day”, je me sens en harmonie avec mon être intérieur. En même temps, je suis ouverte à ceux que je rencontre. Je ressens une gaieté inexplicable. Ces jours heureux surviennent de façon inattendue, comme des cadeaux. Souvent, ils se produisent après que j’ai surmonté un défi important, difficile. Tout à coup, les écluses s’ouvrent et le courant passe. C’est assurément ce qu’on appelle l’amour, que l’on peut aussi bien recevoir que donner. Je grandis au-delà des limites que je m’impose et je trouve Dieu.»
Dorothée Reize, actrice
«La photo de l’enfant réfugié, échoué sur les côtes turques, reste gravée dans ma mémoire. Et pourtant c’est bientôt Noël. N’avons-nous donc pas d’autre choix que de nous livrer au pouvoir du Mal et d’accepter que l’esprit de Noël soit repoussé ? Sommes-nous trop faibles pour surmonter les guerres, le terrorisme, la violence ? Noël signifie : Dieu devenu homme. L’homme ne doit pas se prendre pour Dieu. Dieu est là, tout près. C’est plus d’amour que nous le méritons. Noël, c’est notre salut, une révolution qui nous engage à aider et à résister.
Autre chose : les souffrants, y compris le petit réfugié syrien, sont sur le cœur de Dieu. Jésus accueille dans ses bras chaque individu sur cette terre. Il est la résurrection et la vie pour le premier et le dernier d’entre nous.»
Pasteur Ernst Sieber
«La fête est un moment qui doit être synonyme de joie et de bonheur. Pas besoin d’un
événement grandiose, l’essentiel est dans l’état d’esprit et le plaisir de chacun ! Et si Dieu fait partie de la fête, c’est encore mieux. Sinon, il manque quelqu’un d’essentiel !
Les fêtes marquantes ? Celle de la réception lorsque j’ai accédé à la présidence du Grand Conseil en 2013, ou celles des fins d’année quand j’étais enfant.»
Laurent Werhli, syndic de Montreux et Conseiller national
«Pour moi, un jour de fête est synonyme de rassemblement, de partage, de gaieté. Les fêtes les plus marquantes pour moi sont les fêtes de Noël ou fêtes de famille, car j’ai une grande famille en France et c’est là qu’on se retrouve. Nous allons à la messe de Noël. Pour moi, Dieu a une grande importance, je suis une catholique pratiquante. Dieu est l’élément de paix, de rassemblement, dont le message est positif et plein d’espérance.»
Béatrice Métraux, Conseillère d’Etat vaudoise
«Un jour de fête est un jour d’exception qui nous sort de notre quotidien.
C’est un jour que l’on attend, que l’on prépare, pour lequel on se réjouit. C’est un jour de joie…
Parmi les fêtes qui m’ont marqué, bien sûr, ma première Fête des Voisins. J’ai invité tous mes voisins et préparé le buffet. Après un moment d’attente angoissant pour savoir s’ils viendraient et ce que nous pourrions nous dire, les échanges, les éclats de rire, la joie de la rencontre ont été au rendez-vous.
J’ai aussi découvert, dans la Communauté œcuménique du Chemin Neuf, que la fête ne se réduit pas qu’à des soirées arrosées accompagnées d’une sono hurlante. On peut tout autant s’amuser en laissant une place à Dieu.»
Atanase Périfan, initiateur de la Fête des Voisins