Les pieds sur le terrain, le cœur dans le Ciel
Comme à chaque Coupe du Monde et à chaque Coupe d’Europe, le Portugal a plus que jamais tout pour bien faire cette année en France : des joueurs de talent, un groupe de qualification a priori «facile» et un entraîneur qui a permis aux Lusitaniens de se qualifier pour une phase finale de l’Euro sans passer par les barrages. Beaucoup d’espoirs reposent ainsi sur Fernando Santos, un routinier qui a déjà entraîné les trois plus grands clubs du Portugal.
«Sans la résurrection de Jésus, notre foi est vaine»
Le sexagénaire est un chrétien convaincu. «En 1994, j’ai rencontré Jésus-Christ, et cela a été le plus gros bonheur de ma vie. Ce jour-là, j’ai pris conscience que Jésus-Christ est vivant». A ses yeux, la résurrection de Jésus est centrale pour la foi chrétienne. «Oui, il est ressuscité. L’apôtre Paul le dit sans aucun doute : “Si Jésus n’était pas ressuscité, notre foi serait vaine”». En effet, si Jésus était resté dans le tombeau, c’est la mort qui aurait eu le dernier mot et toute la vie de Jésus se serait terminée par un échec. Dès lors, les croyants n’auraient eux non plus aucune espérance de ressusciter eux aussi après la mort. «Mais Jésus est vivant. Ce n’est pas plus compliqué que ça ! Je crois à la résurrection, je crois que la vie terrestre n’est qu’un passage et que la vie ne cesse pas après la mort.»
En attendant, Fernando Santos n’a pas l’intention de brader «son»> Euro avec le Portugal. Il garde les pieds bien sur terre. On se réjouit déjà de voir si Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers parviendront à «ressusciter» leur football après des prestations pas forcément à la hauteur de leurs qualités lors des dernières compétitions européennes et internationales.
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Jérémie Cavin