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A quel endroit ces sportifs de haut niveau se sentent-ils chez eux? (2)

© DR
Danilo Wyss, trente-trois ans, est coureur cycliste suisse. Marié et père de deux enfants, ce sportif se ressource auprès de sa famille, entre deux compétitions. Entretien.
Christian Willi

Quel bilan tirez-vous de cette saison de cyclisme?
Je suis satisfait, avec une quatrième place au général de l’Artic Race en Norvège et une cinquième au Tour de Catalogne. La recherche d’un nouveau sponsor pour mon équipe a en revanche apporté un peu de tension.

Quelles sont vos ambitions?
Je rejoins l’équipe Dimension Data. J’y ai signé un contrat de deux ans. Le programme de course sera défini d’ici la fin de l’année. Mon rôle reste celui de capitaine de route. Il s’agit de coacher les plus jeunes et organiser le travail d’équipe, lors de décisions rapides au sein du peloton. En tant que gosse, j’ai bien sûr rêvé de gagner un grand tour, comme le Tour de France. Mais réussir une carrière de plus de dix ans dans une équipe de World Tour constitue pour moi une belle source de satisfaction. Tout comme le titre de champion suisse et une victoire d’étape du contre la montre en équipe lors du Tour de France.

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Dans vos fréquents déplacements, quel est le plus gros défi?
C’est clairement le décalage horaire. Sinon, j’ai eu la chance de pouvoir emmener ma famille à deux reprises en Australie, une source d’encouragement. En tant que membre d’une équipe de World Tour, on bénéficie d’un encadrement exceptionnel, comme un chef de cuisine qui veille à nos besoins au quotidien.

A quel endroit vous sentez-vous particulièrement bien?
Avec ma famille. Etre à côté de ma femme et mes deux enfants me permet de me ressourcer, de passer du temps avec ceux que j’aime et de vivre à un autre rythme que celui des courses. C’est sûr qu’à Adelaïde, où je reviens régulièrement, je me sens presque comme à la maison. J’y participe à des compétitions depuis dix ans. Je commence à y connaître du monde. C’est aussi une région ensoleillée lorsque l’hiver rend mon entraînement difficile ici.

Votre famille est-elle aussi une force lors des courses?
Avec ma femme, on trouve le moyen de s’appeler une à deux fois par jour. Et je discute très régulièrement avec les enfants. Ma famille, mes parents et ma sœur m’encouragent en venant voir les courses. C’est précieux.

Selon vous, que signifie une fête de Noël réussie?
Un Noël en famille, car je suis quand même assez souvent éloigné d’eux durant l’année. Au cours de la saison, on rate des anniversaires, des mariages. J’essaie de me rattraper à Noël, où je suis toujours présent.

Propos recueillis par Christian Willi

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